À chacun de ses spectacles, Féloche surprend. Ses chansons sourient, sans être pourtant légères. Elles ont cette élégance de dire ce qui fait trembler, et le monde, et l’intimité de nos vies, sans s’appesantir, sans forcer le trait, sans mélo. Pour ce nouveau spectacle, Féloche a tenu à réaliser un vieux rêve : s’entourer d’un orchestre de mandolines. Car jouer de la musique n’est pas qu’une pratique, mais bien le partage de ses propres désirs, de son propre talent et d’un imaginaire susceptible de s’accorder à l’autre. À les voir prendre tant de plaisir sur scène, on comprend que la création a été portée d’une même énergie, d’une flamme commune alimentée par l’enthousiasme attisant de Féloche. Tous apportent leur fantaisie, leur générosité à ce spectacle qui va de sourires en frissons. Ici, la joie est communicative, comme la musique devrait toujours l’être. Cette formation inédite compose un écrin à ses chansons lumineuses et intemporelles comme autant de petits concertos modernes. Féloche est un musicien inspiré, ce qui en fait un chanteur éclairé. L’écouter, c’est découvrir qu’à siffler, nous apprendrons à toujours mieux nous entendre, qu’à chanter, nous saurons mieux nous comprendre.
Féloche : chant & mandoline
Vincent Beer Demander : mandoline solo
Roman Rondepierre : mandoline 1
Federico Calvo : mandoline 2
Perrine Galaup : mandole
Grégory Morello: guitare
Pascale Guillard : contrebasse
Photos : Alain Scherrer